4/21/2010

Celebrating Al Purdy

Today is the 10th anniversary of the day that Al Purdy, one of Canada's most celebrated poets, succumbed to cancer and died in North Saanich, B.C, at the age of 81.

We feel it is only appropriate, particularly since it is National Poetry Month, to highlight his life and accomplishments on a day that has since been named "Al Purdy Day" in Canada.

Purdy published his first poem when he was 13 years old, and learned right away that poetry was not going to be a lucrative career -- he earned a dollar.

Unlike many poets, Purdy didn’t hit his stride until his 40s. It wasn't until 1965, at the age of 47, that Purdy won his first Governor General's Award for his book of poetry The Cariboo Horses. But throughout his life he was driven to write, and write he did. All told he published 33 books of poetry, several essays, a novel, and a two-volume memoir.

As a tribute, here's an adaptation of one of Purdy's most famous poems, At the Quinte Hotel. The short film stars The Tragically Hip's Gord Downie, and is narrated by the poet himself.



To learn more about Al Purdy, or the Purdy A-frame project, which is raising funds to purchase Purdy’s former property and establish a poet-in-residence program, please visit the following website: http://www.harbourpublishing.com/PurdyAFrame/index.html

You may also want to check out The Ivory Thought: Essays on Al Purdy from the University of Ottawa Press.

Poetry to tap your feet to

Some poems get stuck in your head, like cheesy pop songs. Their rhythms enchant you, their alliterations seduce you and you find yourself saying them over and over in your head.

I recently had the pleasure of rediscovering some of my favorite childhood poems by Dennis Lee from Alligator Pie, Garbage Delight and Jelly Belly with a young friend of mine. Reading the poems out loud to her, I quickly realized how familiar the rhythms felt and the words and phrases of the poems welled up from my memory.

Here’s one of my favorites from Garbage Delight:

(Read it out loud to get the full effect.)

Suzy grew a moustache,
A moustache,
A moustache,
Suzy grew a moustache,
And Polly grew a beard.

Suzy looked peculiar,
Peculiar,
Peculiar,
Suzy looked peculiar,
And Polly looked weird.

Suzy got the garden-shears,
Garden-shears,
The garden-shears,
Suzy got the garden-shears,
And Polly got a bomb.

Now Suzy’s face is smooth again,
Smooth again,
Smooth again,
Suzy’s face is smooth again,
And Polly’s face is gone.

This is a great example of the brilliance of Dennis Lee’s children’s poems. Sound is the first and foremost component, even if it results in nonsense and the absurd. (Maybe especially if it results in nonsense and the absurd!) And it’s kind of weird too. I don’t know if this poem would find its way into a collection of children’s poetry today. And that would be a shame. Because my young friend giggled and giggled when I read her this one and it would be very sad to lose that.

La Nouvelle-Écosse s'excuse auprès de Viola Desmond

À la lecture d’un article paru récemment dans le journal « The Globe And Mail », j’ai appris que l’une des provinces du Canada, la Nouvelle-Écosse, s’est excusée la semaine dernière auprès d’une femme noire pour l’avoir arrêtée en 1946. La raison de l’arrestation provient du fait que la femme se serait assise dans une section d’un cinéma qui était alors réservée aux blancs. Cependant, l’article survole assez rapidement les détails de l’événement qui aura mené à l’arrestation injuste de la victime, Viola Desmond. Aux Presses de l’Université d’Ottawa, un livre s’intitulant De la couleur des lois vient de paraître. Je nomme ce dernier puisqu’il raconte la malheureuse histoire de Viola Desmond, au jour où elle avait décidé d’aller au cinéma, en 1946. Voici ce qu’on y apprend.



Viola Desmond, la victime dans toute cette affaire, avait simplement demandé un billet pour s’asseoir au niveau de l’orchestre (l’étage du bas) dans le cinéma. On le lui refusa. Elle réussit tout de même à s’acheter un billet pour accéder au niveau supérieur, mais la distance qui la séparait du spectacle l’empêcha de voir correctement. Elle descendit au niveau de l’orchestre. Constatant la situation, un employé aurait alors décidé d’avertir le gérant du cinéma, Henri MacNeil. Aux dires de Viola, ce dernier se serait alors mis en colère quant à sa résistance : « [Il] m’a menacée de m’expulser du cinéma. » À la grande surprise de la pauvre victime, puisqu’elle doutait que le gérant passe des paroles aux actes, ce dernier partit chercher un policier. La pauvre femme se fit arrêter et emprisonner jusqu’à ce qu’on la juge le lendemain.

Lors de son procès, elle ne reçut aucune explication concernant ses droits. Bref, pratiquement aucune aide ne lui fut offerte pour qu’elle réussisse à se défendre convenablement devant le tribunal. Le poursuivant, Harry MacNeil, accompagné de deux témoins, n’a eu aucune difficulté à faire condamner l’accusée, qui a dû payer une amende.

La loi mise en application pour démontrer la culpabilité de Viola Desmond: « […] stipulait en outre que les clients devaient payer une taxe d’amusement sur chaque billet acheté dans un théâtre de province. » L’interprétation donnée par le poursuivant de cette loi donna l’impression que Viola Desmond, en s’asseyant au niveau de l’orchestre, n’aurait pas payé la taxe prescrite par la loi. La raison est que le prix du billet pour s’asseoir à cet endroit est plus élevé que ce que Viola a payé. Conséquemment, la proportion du prix décerné aux taxes y était aussi plus élevée. Ce constat signifie que la proportion du prix du billet acheté par Viola couvrit seulement 2 des 3 sous nécessaires pour payer la taxe à l’étage orchestre. Cependant, nous savons maintenant que la victime fut faussement accusée, car elle n’avait aucune mauvaise intention. En effet, elle avait essayé de s’acheter le billet requis pour s’asseoir à ce niveau, mais on le lui refusa.

En conclusion : « Nul ne crut bon de remettre en cause le bien-fondé d’invoquer une loi relative aux revenus et à l’octroi de permis pour exercer la ségrégation raciale dans des cinémas publics. » C’est une histoire bien triste pour le Canada. Si vous croyez que le raciste est aujourd’hui terminé en Nouvelle-Écosse, je vous suggère la lecture de cet article intitulé Inter-racial couple in Nova Scotia vow to leave community after car burning.

4/19/2010

Poetry Events in Ottawa

As promised, here are some poetry events going on in Ottawa in the next little while!



Canadian Author’s Association Poetry Circle
Time: Thursday April 22, 6:00 pm.
Place: Collected Works, 1242 Wellington Street
More information: www.canauthors-ottawa.org/writerscircles.shtml

Café Nostalgica Music & Poetry Open Mic
Time: every Thursday at 8pm
Place: 603 Cumberland, University of Ottawa Campus
More information: gsaed@uottawa.ca

Urban Legends Poetry Slam
Time: Friday April 23, 6:30pm
Place: Rooster's Cafe, Carleton University
More information: http://www.facebook.com/pages/Urban-Legends-Poetry-Slam/101529778283

Poetry Cabaret: Spotlight on Talon Books
Time: Saturday, April 24, 2010; 6:30pm
Place: Mayfair Theatre, 1074 Bank Street
More information: http://www.writersfestival.org/events.html

Poetry Cabaret: Pan-Canadian Poetics
Time: Monday, April 26, 2010; 8:00pm
Place: Mayfair Theatre, 1074 Bank Street
More information: http://www.writersfestival.org/events.html

4/15/2010

Les appareils électroniques pour la lecture de livres numériques (partie 3)

Bon nombre de personnes voient l’iPad comme une autre façon de présenter le contenu d’un livre. Un exemple de ce contenu repensé est montré dans un billet du blogue ebouqin. Ce dernier y présente le livre Alice au pays des merveilles, voici le lien. Vous remarquerez rapidement que ce livre a été rematricé pour l’iPad. Bien sûr, l’exemple ici choisi s’applique dans un simple contexte, mais il n’en reste pas moins que celui-ci laisse porte ouverte à l’imagination pour des sujets plus adultes ou sérieux.

L’iPhone et l’iPad supportent la lecture de vidéos dans un format H.264. Selon le site web d’Apple, l’iPhone, ayant précédé l’iPad, a été le premier appareil mobile à autoriser la lecture de ce type de format vidéo. La raison qui a justifié un tel choix de format est que celui-ci assure une meilleure qualité et est moins énergivore que son semblable, le Flash Player. D’ailleurs, les deux types d’appareil ne supportent pas ce dernier. Selon un article paru dans le Washington Post, ce format de vidéo a des défaillances : il est utilisé pour intégrer des publicités dans les pages web, il ralentit les interfaces et il supporte les vidéos indésirables en intro lors de l’entrée dans un site Web.

La durée de vie de la pile de l’iPad parait ainsi plus longue. Il est à noter que pour répondre à la demande de vidéos en formats H.264 générée par Apple, le site Web YouTube offre maintenant des vidéos pour ce genre de format.

Si l’écran de petite taille du iPhone peut alimenter l’idée chez les sceptiques qu’elle est inadéquate pour la lecture, il reste que cette activité est répandue chez les usagers de cet appareil. Une enquête qui a étudié les principales applications iPhone en a établi la preuve. En octobre 2009, le nombre d’applications développées pour la lecture de livre a surpassé celui des jeux. Le développement des applications suit évidemment la demande.

La sortie du iPad symbolise manifestement l’entrée officielle de Apple dans la concurrence pour obtenir un point de distribution rentable pour les créateurs de contenus, les éditeurs (journaux, magazines, livres…).

Avec l’iPhone, la concurrence vis-à-vis des autres joueurs de ce secteur semblait davantage comme un dommage collatéral, une surprise. Maintenant, c’est intentionnel.

Plusieurs prédisent qu’Apple va hausser le prix des ebooks. Cette hausse de prix sera profitable pour les auteurs et les éditeurs. La raison du soutient d’un tel espoir est l’expertise que détient Apple pour rendre rentable le contenu numérique. (p. ex. le iTune pour se procurer de la musique)

De plus, quelques jours avant la sortie officielle du iPad, un article paru dans Le Devoir a dévoilé au grand public que : « Le domaine du livre électronique sera transformé, aujourd'hui, alors que cinq des six plus grands éditeurs en Amérique du Nord mettront en place une nouvelle échelle de prix qui éliminera les énormes rabais et la nécessité de magasiner pour comparer les prix. » Il semble que les éditeurs ont décidé de reprendre le contrôle du marché.

Pour l’instant, la compétition se joue majoritairement avec le Kindle d’Amazone. Cette entreprise a vite fixé la barre maximale du prix du livre électronique à 10 $, créant ainsi une offre alléchante pour ceux qui désireraient acheter son Kindle. Étant la principale entreprise dans ce domaine, Amazone possédait jusqu’à tout dernièrement un véritable monopole. Dorénavant, avec l’entrée en scène d’Apple et son application iBooks qui comprend un magasin dédié aux livres électroniques, les créateurs de contenu ont obtenu un pouvoir de négociation. En effet, Apple défie les lois d’Amazone en augmentant le prix des livres électroniques au-dessus de la barre des 10 $. Situation malheureuse du point de vue du consommateur, mais une célébration pour les créateurs de contenu, car ces derniers peuvent dorénavant compter sur Apple pour marchander. C’est le cas de l’éditeur McMillan qui a exigé à Amazone d’augmenter le prix des ebooks. Bref, Amazone est en train de revoir sa stratégie, car Apple est en train de tirer son épingle du jeu.

4/12/2010

Striving for a greener UOP


Today I had the opportunity to attend a talk on Parliament Hill given by Dr. Jane Goodall, the environmental advocate who has inspired millions with her work on Chimpanzees in the Tanzanian jungle.


It was a great chance for me to see a successful and influential woman who I have admired since I was a little girl. At 76, she is a slight woman whose kind face and quiet smile has earned the trust and respect of many, chimpanzee and human alike.

I always walk out of environmental talks feeling this odd mix of futility and desire to do more. I find myself taking a hard look at the way I live and cataloguing the things that I do to help the environment against the things that I know I have issues with. At the press, we see both as well. Here’s my mental list:


Negatives:

  • Let’s face it – we’re paper users! (We print books, make photocopies, send faxes, use post-its, paper towels etc…)
  • We’re high energy consumers (9 computers, 3 printers, 1 photocopier, a microwave, a fridge, an old energy inefficient building…)
  • Too often, we cannot afford to print on environmentally friendly papers
  • We don’t use a compost bin


Positives:

  • All UOP staff either takes transit or walks to work
  • We recycle!
  • We have low print runs on our books
  • We use print-on-demand when possible
  • Instead of buying new, we use recycled furniture
  • We print double-sided documents
  • We take part in Earth-Hour


I suppose that the consolation here is that at the moment, the list of positives is longer than the list of negatives. Hopefully, one overriding positive will put us over the edge and into the green; our willingness to spread the word about climate change and the environmental impacts of the average Canadian lifestyle, and work for positive change within our community.


But, I may also put up a towel rack in the bathroom over the weekend…


Note: Our upcoming title Climate, Culture, Change by Timothy B. Leduc will hitting bookstores in 2011.



4/08/2010

La poésie à l'honneur aux Presses de l'Université d'Ottawa

Nous voilà rendus au mois d’avril, ce qui m’amène à consacrer ce billet à un poème. D’où provient l’idée d’entamer une telle initiative? Elle provient de mes collègues de travail qui ont tenus à souligner le Mois national de la poésie, un événement qui survient au Canada pendant le mois d’avril. Pour cette période, nous, habitants du Canada, accordons une attention particulière aux poètes et aux poèmes qui ont façonné notre pays. Dans ce contexte, plusieurs activités et événements liés à la poésie se déroulent durant l’ensemble du mois.

Lire un poème est une des activités suggérées par la Commission canadienne pour l'UNESCO, le Conseil des Arts du Canada et la Bibliothèque nationale du Canada pour le Mois national de la poésie. Comme suite à des encouragements provenant de mes collègues, J’ai décidé de participer. J’ai donc choisi de vous parler d’un poème que j’ai lu.

Est-ce que Le vaisseau d’or d’Émile Nelligan vous dit quelque chose? C’est probablement le cas si vous êtes Canadiens francophones, puisque dans cette culture, c’est l’un des grands classiques de la poésie. Je me rappelle mes cours au cégep et de l’un d’entre eux plus précisément, le cours de français dans lequel le professeur a présenté ce poème.

Le Vaisseau d'or (source wikipedia)

C'était un grand Vaisseau taillé dans l'or massif:
Ses mâts touchaient l'azur, sur des mers inconnues;
La Cyprine d'amour, cheveux épars, chairs nues,
S'étalait à sa proue, au soleil excessif.

Mais il vint une nuit frapper le grand écueil
Dans l'Océan trompeur où chantait la Sirène,
Et le naufrage horrible inclina sa carène
Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.

Ce fut un Vaisseau d'Or, dont les flancs diaphanes
Révélaient des trésors que les marins profanes,
Dégoût, Haine et Névrose, entre eux ont disputés.

Que reste-t-il de lui dans la tempête brève?
Qu'est devenu mon coeur, navire déserté?
Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve!


De mon point de vue, Nelligan transmet à celui qui a lu son poème, une facette de la réalité vécue par le poète, une réalité loin d’être facile. Lorsque le navire de Nelligan se frappe au grand écueil, ce dernier se fait dérober de ses trésors. Afin de vous offir ma propre interprétation de ce poème, je vous invite à percevoir ce contact du navire avec le grand écueil, ce rocher affleurant la surface de l'eau, comme le contact quotidien du poète avec la société. En ce sens, je pense que Nelligan révèle le malheureux sort qu’a réservé la société au poète, lorsque : « Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve! » Souvent critiqué pour ne pas être sérieux, le poète est situé aux antipodes de la science, un milieu qui guide aujourd’hui les hommes dans la société, parfois même au-delà de la religion. Il est dérobé de ses trésors, de ses espoirs.

Bref, j’espère que vous avez apprécié en ce Mois national de la poésie ce billet sur le poème Le vaisseau d’or d’Émile Nelligan et mes commentaires sur ce dernier. Si vous appréciez la poésie, vous pouvez toujours visiter le site Web des PUO, il contient certains livres dédiés à ce genre de littérature. Vous pouvez aussi consulter le site Web de la ligue des poètes canadien.

4/07/2010

Poetry in Translation


Any bilingual person can tell you about the difficulties of translation: the impossibility of translating something word-for-word, the struggle to transfer cultural implications of certain phrases from one language and culture to another, and/or the worry that the original message is being distorted in some way.


I’ve had some experience translating simple things like press releases or catalogue copy here at the UOP, and it’s always a struggle. What I can’t imagine is translating poetry. Not only would you have to worry about the words, but the meter, the tone, the punctuation, the literary devices!


One of my favourite poems is called Laughter by the Chilean diplomat and Nobel Prize laureate Pablo Neruda. It’s such a beautiful poem that I marvel at the fact that it has been translated from its original Spanish to English.


My Spanish is very poor, but I still find it interesting to see the original poem next to the translation. If you’re interested, check out both versions at the following link:


https://www.msu.edu/~sullivan/NerudaPoemLaugh.html


For more information on Pablo Neruda, including his biography, more of his poetry, and a recording of Neruda’s Nobel lecture, check out the Nobel Prize Website.


Climate Change, Poetry and Gary Snyder

The theme for National Poetry Month this year is climate changes. When I think of ecology, environment, and climate changes I can’t help but think of poet Gary Snyder. Snyder’s poetry speaks of species destruction and destruction of life on this planet. He studied Indian cultures that offered a more harmonious relation with nature. For poetry written 20 to 30 years ago, Snyder’s perception of a changing climate was terribly accurate. New York Times Book Review correspondent Herbert Leibowitz said of the poet “Snyder’s sane housekeeping principles desperately need to become Government and corporate policy”. Snyder is often associated with the Beat Generation and was the inspiration for the character Japhy Ryder in Jack Kerouac’s novel The Dharma Bums. If that isn’t enough, he is also a winner of a Pulitzer Prize for Poetry.

Rather than list excepts from his work, I invite you to listen to Gary Snyder as he reads from his work and discusses the connection between ecology and poetry: part 1, part 2, part 3 and part 4.

4/01/2010

Did you know that National Poetry Month begins today?

National Poetry Month began in Canada in April 1999 by the League of Canadian Poets. The event aims to bring together schools, publishers, booksellers, literary organizations, libraries, and poets all across the country to celebrate the wonderful world of poetry and its important place in Canadian culture.

In the spirit of the celebration, we will be stretching our imaginations and flexing our poetry muscles to bring you what we consider the best of poetry. Check back to read about poems and poets that we love, poetry that we’ve published, and perhaps even some that we’ve written. We’ll also keep you up to date on readings, poetry slams, and other poetry-based events going on in the Ottawa region.

Feel free to let us know what you like or don’t like, or let us know if you’ve got something poetry-related going on!

If you want more information on National Poetry Month, or would like to request a free poster, check out the League’s website: http://www.poets.ca/linktext/npm.htm


Les appareils électroniques pour la lecture; la hausse du prix du livre numérique

Aujourd’hui, le journal Le Devoir n’a pas annoncé la hausse du prix de l’essence comme nous somme habitués de nous le faire dire, mais plutôt la hausse du prix des ebooks. Du point de vue du consommateur, ce changement signifie moins de sous dans ses poches après avoir acheté un ebook. Cependant, du côté des éditeurs, c’est un soupir de soulagement que nous pouvons entendre.

L’article de journal mentionne que cinq des six plus grands éditeurs en Amérique du Nord mettront en place une nouvelle échelle de prix qui éliminera les énormes rabais et la nécessité de magasiner pour comparer les prix. Cependant, je crois que l’article omet de mentionner le rôle occupé par Ipad dans ce changement. Cette annonce coïncide assez bien avec l’appareil de Apple qui sera accessible sur le marché dans les prochains jours.

En effet, depuis les dernières années, la compagnie Amazone et son appareil électronique, le Kindle, ont eu le gros bout du bâton pour décider du prix des ebooks. D’ailleurs, en fixant les prix suffisamment bas, Amazone encourageait les lecteurs à acheter son Kindle.

Avec l’arrivée du Ipad de Apple, une compétition se développe entre les compagnies qui produisent les appareils pour la lecture de livres numériques. Ces dernières tentent d’obtenir le contenu produit par les éditeurs pour l’offrir via leurs appareils. Amazone exigeait jusqu’à récemment que les éditeurs lui vendent leur contenu à très faible coût. Les éditeurs n’avaient pas de marge de manœuvre pour négocier, puisqu’aucune autre alternative ne s’offrait à eux. Maintenant, avec l’alternative que représente l’arrivée d’Apple pour les éditeurs, la donne est changée. En effet, Apple doit réussir à séduire le consommateur avec du contenu. Stratégiquement, ce dernier a accepté d’augmenter le prix des ebooks pour appâter les éditeurs qui sont les experts dans la production de contenu.

Une question qui demeure parmi plusieurs est : « Qui va lire des ebooks? » Une étude récente a indiqué que 1 Français sur 5 est prêt à lire sur un écran numérique. Il existe une déchirure entre les gens. Plusieurs ont probablement entendu quelqu’un dans leur entourage dire que le papier qui compose les livres est irremplaçable. C’est un défi de taille qui attend les entreprises dans ce secteur qui chercheront à faire grimper le mince pourcentage de 20 % en convainquant les lecteurs de s’abandonner aux livres électroniques.

Est-ce que la hausse du prix des ebooks jouera contre les ventes? Pour produire un contenu de qualité, il faut de l’argent. En d’autres termes, lire un livre rempli de fautes d’orthographe est déplaisant. Donc, je crois qu’un contenu qui est de qualité charmera le lecteur, lui faisant oublier l’argent qu’il a dû débourser.